L’amour
comme unique loi
Assise un
jour, il y a bien longtemps, sur les bancs de l’école
J’ai appris
à conjuguer, je vous l’avoue à une allure certes, folle
Le verbe
aimer, à tous les temps, à tous les modes, c’était
drôle
J’ai compris
que ce verbe serait dans ma vie, une clé de sol.
Je n’ai
hélas, pas l’âme délicate d’une éternelle musicienne
Pourtant
par moments, les mots dansent des valses de Vienne
Le verbe
aimer s’égrène en moi, comme de la terre de sienne
Et j’attends
avec impatience, la main qui se tend vers la mienne.
Je n’ai
besoin d’aucun miroir, c’est en l’être aimé que je me vois
Celui qui
cent mille fois, m’a déjà ouvert avec tendresse ses bras
En me disant
son amour, semblable à un secret et cela tout bas
Son regard
même muet, se posant sur moi avec un éclat de joie.
Son silence
est aussi important, il est devenu omniprésent
Dans la
ronde de la vie, je voudrais l’emmener en valsant
Grâce
à ce verbe que je connais bien, j’ai un cœur d’enfant
Et je le
garderais comme un trésor jusqu’à mes cheveux blancs.
La seule
loi que je concède, c’est celle de vivre pour mon Amour
Au fil des
jours, en marchant avec lui, sans aucun détour
Quand pour
une raison extérieure, mon cœur pèse trop lourd
Je m’assieds
comme autrefois, je conjugue et j’attends mon Amour.
25/07/2002
Sincèrement
et Amicalement
Michèle
R.
m.roellinger@evhr.net
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